LA BRADERIE DE MARSEILLAN PLAGE


BRADERIE SUR MARSEILLAN PLAGE LES 30 et 31 août 2012

Commerçantes, Commerçants de Marseillan Plage

MarseillanLaBelle, Association des Commerçants de Marseillan, organise, sur la demande de plusieurs d’entre vous et avec l’accord et l’étroite collaboration de la Municipalité, de la Police Municipale, les hébergeurs et de l’association des campings  une braderie les jeudi et vendredi 30 et 31 août.

Cette braderie, avec autorisation de déballage sur la voie publique,  vous permettra d’écouler vos invendus et sera l’occasion d’attirer touristes et marseillanais vers notre bord de mer avec des prix attractifs et des animations nombreuses et festives. Le déballage est autorisé en prolongement du commerce existant et en aucun cas pour d’autres commerces externes.

MarseillanLaBelle, association organisatrice, a uniquement en charge la logistique (Arrêtés Municipaux concernant le stationnement, la circulation, la sécurité), la communication (affiches, spots radio, encarts Midi Libre, annonces Gazette de Sète, Gazette de Montpellier, Hérault Tribune, Site de la Mairie …) et l’animation.

La partie purement commerciale, notamment les stocks, les articles bradés, les prix pratiqués, reste sous l’entière responsabilité des commerçants participants.
Nous comptons sur votre présence à cette braderie officielle dans votre ville

Dans le midi libre du dimanche 05 août. Marseillan LaBelle fière de ses adhérents

Dans le midi libre du dimanche 05 août. Marseillan LaBelle fière de ses adhérents

Languedoc-Roussillon La revanche du commerce de proximité

PHILIPPE MOURET
05/08/2012, 10 h 01 | Mis à jour le 05/08/2012, 16 h 55
Jessica Bayle, "Talent" 2012 du commerce, espère créer un emploi.
Jessica Bayle, "Talent" 2012 du commerce, espère créer un emploi. (OLIVIER DEMOLS)
L’hypermarché, temple de la consommation depuis les années 1970, a perdu de son attrait. À cause du coût du carburant, mais aussi en raison de la réduction de la taille des ménages. Les groupes de grande distribution ont senti le vent tourner : ils lancent de nouveaux concepts de magasins au cœur des communes.
Le petit commerce a le vent en poupe
Prise en compte des considérations environnementales, besoin de retrouver des relations humaines de qualité sont passés par là. Dynamisme et initiative renforcent cette tendance, comme le prouve l’exemple de Jessica Bayle, créatrice de “A la folie...”, à Marseillan (Hérault), un commerce qui mêle mercerie, dépôt-vente et boutique de vêtement. Elle a récemment été récompensée par le BGE Languedoc-Roussillon du prix Talent de la création d’entreprise “commerce”.
Cette jeune femme de 26 ans a choisi de faire carrière dans sa ville... "J’avais l’idée depuis quelques années. J’ai toujours travaillé ici, je connaissais bien le contexte. Pour certains articles, il fallait se déplacer jusqu’à Agde, ou Sète, j’ai pensé qu’il y avait un créneau", explique-t-elle.
Privilégier la fabrication “made in France”
L’ouverture a eu lieu le 16 novembre 2011... "Au début, on poussait la porte, juste pour me demander si j’étais de Marseillan (...) Mais je crois que la qualité du service et les contacts humains ont joué en ma faveur." La jeune commerçante adapte son offre aux demandes. Grâce à des rapports privilégiés avec ses fournisseurs, elle peut établir des commandes spécifiques.
Et de fait, le temps d’un entretien, les clients se succèdent. Qui pour des aiguilles à tricoter, qui pour un vêtement... Jessica a varié les opportunités : "L’ancienne propriétaire faisait déjà la laine et de la mercerie, j’ai gardé ça, avec aussi l’idée de faire du dépôt-vente de grandes marques. Mais cela ne plaisait pas à tout le monde. Alors j’ai développé aussi les maillots de bain, les bijoux de créateurs, le prêt-à-porter neuf, la lingerie fine...", en privilégiant la fabrication “made in France”.
"La relation est différente. Ce sont de petites sociétés, à taille humaine. On peut dialoguer et se comprendre. Pour Tyche Valérie (NDLR : maillots de bain), j’ai un contact direct avec le patron. Pareil pour les créateurs de bijoux (...) Je cherche à toucher un maximum de personnes sans faire directement concurrence aux autres commerces du voisinage, car il faut une offre variée pour convaincre les gens de rester sur place", poursuit la jeune femme.
Elle a su mener de front (avec l’aide d’un compagnon très présent) le développement de son commerce et la naissance du petit Alexandre, quatre mois après l’ouverture de sa boutique.
Forte de la reconnaissance du prix obtenu et d’une clientèle qui se fidélise, Jessica espère pouvoir créer un emploi. Et envisage de s’agrandir : "avec un rayon enfant, du prêt-à-porter masculin..." Jessica Bayle aime le commerce de proximité, un peu, beaucoup, passionnément, “A la folie...” assurément !